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2014-01-08

Religion Cathodique: The Eighth Elementary.



Lucy Liu et John Lee Miller face à face et de profil:
Elementaire, ma chère Watson...

C'est un peu par hasard que je me suis retrouvé devant la nouvelle "série événement" de M6.
J'adore cette appellation, c'est sympa pour les autres.
La semaine prochaine, voici une nouvelle série NON événement à manquer sous tous les prétextes.
Bref, revenons à nos sheeps, puisque cette série américaine met en scène le plus anglais des détectives, dans une version librement adaptée (pour ne pas dire éloignée) du héros de Conan Doyle: Sherlock Holmes.

Et il ne faut pas être un fin limier pour piger très vite que ça risque bien de marcher...


Holmes, qui pour le coup a plus un corps (et le nom) d'un célèbre acteur porno des 70's que celui d'un  détective vintage coincé de la pipe, est donc joué par John Lee Miller qu'on avait découvert dans Trainspotting.

Et ça tombe bien parce que c'est justement un ex toxico qui en fin de cure s'exile à NY pour exercer comme passe temps, le métier de consultant à la police criminelle.
Du Mentalist à Castle, aujourd'hui les héros font dans le consulting, c'est comme ça.
Il n'y a d'ailleurs plus que chez les morts qu'on utilise ce terme.

Bref, back to the mouton's.
Il y en a plein dans sa maison de Brooklyn de Papa, qu'il peut squatter à l'aise et souvent sans t-shirt, à condition d'être suivi dans sa réhabilitation par une marraine la fée des sobres: Miss Watson,  docteresse recyclée suite à une erreur chirurgicale.
Lucy Liu, qui avait débuté à la télé en dragon dans Ally Mcbeal, est ici douce comme un agneau.
Mais pour combien de temps?

Le duo va très vite épauler le capitaine Tobias Gregson (Aidan Quinn, qui après Madeleine Stowe dans Revenge,  fait lui aussi son retour depuis les limbes des années 90) dans ses enquêtes à rebondissements.
Les au moins cinq sens en éveil, ils recoupent les au moins cinq cent éléments qui mènent à l'unique solution possible: la vérité.

Holmes est sur la corde raide de sa sobriété, mais il ne perd jamais le fil de ses déductions légendaires.
Et c'est peut être là le seul point commun, la seule justification de ce remake, reboot, recooked, comme vous le voulez.

Car, en fait, la série tient très bien sans le label Holmes, en fait.
Les personnages sont forts, les acteurs doués, les histoires bien ficelées, la réalisation léchée comme le reste.
Alors pourquoi?
Pourquoi donc fallait-il une huitième fois exhumer le cadavre de l'énigmatique homme au chapeau écossais?
Et remplacer ce dernier par des tatouages?
Surtout que l'adaptation survitaminée de Guy Ritchie, avec Robert Downey JR et Jude Law avait déjà haut la main relevé le défi?
Et que la BBC a déjà produit une remarquable adaptation contemporaine de Sherlock, avec l'énigmatique Benedict Cumberbatch?
Why? Oh Why?

Parce qu'il ne faut pas oublier que tout ce ci n'est que de l'entertainment et donc une industrie, et qu'on voulait mettre toutes chances de leur côté, à cet ex junkie et à sa chaperonne pas red.
Elementaire, ma chère Watson.

Donc, si on arrive à oublier ce faux pas, on suit avec intérêt et plaisir les nerveuses déductions de ce caractériel patenté, et ses méthodes peu anglicanes que désapprouverait sans équivoque la Reine Elisabeth (qui est aussi le chef de l'Eglise, pour rappel).

En tout cas, on a envie de savoir la suite, et c'est pour tout dire le principal pour une série du genre, pour ne pas dire: l'élémentaire...