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2013-10-19

Weekendpedia: Cate Blanchett


Cate Blanchett de profil:
Une voie royale, mais semée d'embûches.



Après Justin Timberlake et Drew Barrymore, le regard de Weekenpedia s'attarde sur le profil de Cate Blanchett.


L'occasion d'apprendre en s'amusant, et de joindre l'inutile à l'agréable. 
Entre les vérités bien connues et les conneries mal cachées , les perles et les coquilles, à vous de faire le tri récréatif.

Et au moment où Blue Jasmine lui attire les lauriers tant mérités et tant attendus, de rétablir un injustice flagrante et de rendre à la reine Cate ce qui était à Elisabeth...



Commonwealth:


De père Texan (originaire du Québec), disparu prématurément, et de mère Australienne, Cate grandi et étudie à Melbourne, ou plutôt à Ivanohe (la prédestinant déjà à un destin héroïque).

Tout s'enchaîne assez rapidement pour elle lorsqu'elle sort diplômée de l'Australia's National Institute of Dramatic Arts (Fame, mais la tête en bas et en marchant sur les mains). Elle joue La Mouette de Tchekov, ne rêvant pas de Moscou mais plutôt d'Hollywood (Sydney non fumeur).

Et ses souhaits vont être rapidement exaucés puisque cinq ans plus tard à peine, elle est déjà sous les feux du Kodak Center (Décor de théâtre où l'on filme les Oscar),  suite à son accession au trône de reine d'Angleterre...






Cate en Elisabeth (de profil):
La reine d'Australie fait front.



Elisabeth Première:

En incarnant jusqu'aux ongles Elisabeth the first, la lady se retrouve donc propulsée aux Amériques pour en ramener de l'or, suite à sa nomination aux précieuses et prestigieuses statuettes.
Face à elle, la reine Merryl.
Mais c'est finalement l'outsider  Gwyneth Paltrow (actrice blonde mais pas sotte) qui la coiffe au poteau sur Shakespeare In Love (reconsidération historique).
L'actrice/jockey californienne y joue le rôle fictif de Viola de Lesseps, une actrice et amante de William qui se travesti pour jouer.
Certains crient à la bouffonnerie, d'autres au lobby Miramax (The Productist).
Mais Cate fait front lisse devant l'affront.
Pire, c'est Dame Judy Dench (M forever) qui pour le même rôle (Elisabeth) mais dans Shakespeare in Love (damned, encore lui) décroche l'Oscar du second rôle.
Le drame.
Cate n'en a cure et repart aussitôt au combat...



Cate (de profil) en Galadriel:
Tu fais ce que tu veux avec tes cheveux.


La Reine des Elfes:

Pas revancharde, Cate reste humble et fait sa bonne dame de chemin. Elle y croisera Gwynteh Paltrow (je mérite largement mon Oscar, mais après) dans un quatuor formé avec Jude Law (Brit Bomb) et Matt Damon (Bourne forever) dans The Talented Mr Ripley ( je t'aime à l'italienne), nouvelle adaptation ciné après Plein soleil (Alain Delon, avant) du roman de Patricia Highsmith (Psycologue du Thriller).
Mais elle retourne aussi down under, en Nouvelle Zélande, pour y tourner la trilogie Le Seigneur des Anneaux (La bague la plus chère du monde), où elle joue la reine des elfes Galadriel (Tornade blonde).
Mais c'est son rôle en béton et en brune de Katarine Hepburn dans Aviator (Je suis fou mais je me soigne pas) de Martin Scorcese (réalisateur affranchi) aux côtés de Leonardo DiCaprio (no Oscar forever) qui lui permet de décrocher l'or dans un second rôle, et de recevoir enfin une récompense du nouveau monde.
Mais Cate dans le fond, on l'aura compris, ne se rue pas vers l'or...




Cate (de profil et de face à Brad Pitt):
Benjamin, l'amour n'a pas d'âge, ce qui compte, c'est sa taille.



Elisabeth (the deux):

Elle enchaîne plutôt les rôles magistraux, de Babel (drame cosmopolite, c'est pas moi qui l'ai dit, c'est wiki) de Steven Soderbergh (réalisateur en tout genre),  reprend du service dans Elisabeth, The Golden Age (Eole sauve la reine) , gratte dans Bob Dylan (chanteur immortel) dans I'm not there (je suis toujours en vie), vieillit en Daisy dans The curious case of Benjamin Button ( inversons les rôles) de David Fincher (réalisateur 4X4)  ou fait mouche comme Marianne  dans le Robin Hood (et si on en faisait un film?) de Ridley Scott (roi d'Angleterre) aux côtés de son presque compatriote Russel Crowe (gladiateur forever).
Aussi polymorphe que sobre, Cate tisse religieusement une toile à la menthe, fraîche et parfois froide, discrète et hypnotique, chevaleresque et risquée.

Peu à peu elle devient l'héroïne d'une histoire majuscule, une conquête à longue échéance où les trophées paraîtraient même un peu mesquins.


Cate de profil à l'affiche de The Blue Jasmine:
Ciel dégagé en fin de Weekendpedia...



La reine bleue:

De sa rencontre avec Woody Allen (psychanalyste des réalisateurs) devrait naître une nouvelle ère.
Celle qui a royalement affronté vents et marées trouve en The Blue Jasmine (femme au bord de la crise de nerfs) un rôle en or, et pour tout dire, un tapis volant.
Si on est toujours pas sûr qu'elle aura un Oscar, on lui prédit en tout cas un ciel bleu et dégagé pour quelques années.
Car quand on ne peut pas faire la pluie et le beau temps à Hollywood (la Sydney du nord) , plutôt que d'être la reine des Miss Météos, mieux vaut tracer sa route...




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