Les personnages n'ont pas besoin de se peinturlurer en bleu
pour parler une langue imaginaire.
Il y a ceux qui sont accrocs.
Il y a ceux qui détestent et ceux qui ne comprennent pas.
Et parfois ce sont les mêmes.
Mais force est de constater que les rangs des adeptes grossissent, notamment sur les réseaux sociaux qui organisent même des groupes pour faire face aux épisodes les plus traumatisants.
Ici même, en son temps, nous vous révélions en exclu de nulle part la bande annonce inédite et pour le moins alternative (c'est le moins qu'on puisse dire) de la saison 3.
Pourtant, la série est rentrée une nouvelle fois bredouille de la guerre des Emmy Awards.
Les Seigneurs qui se battent pour le trône de fer sont snobés par leurs sujets, et donc pas de statuette à ranger dans les coffres à butin.
Voici donc 10 (bonnes) raisons de ne pas désespérer, dans une saga qui il faut dire, peut parfois plomber le moral à une Bimbo sous EPO...
- Le scénario est moins compliqué qu'il en a l'air:
En gros, tout le monde veut le trône de fer, et joue à une sorte de chaise musicale avec une règle unique: le gagnant sera celui qui reste en vie.
- Enfin une série où un nain est vicieux, et même que quand il claque des doigts, il y a trois filles qui apparaissent dans son lit. Génial et faible, puéril et retors, c'est le vrai anti-héros.
- Si vous oubliez la métaphore sur une Europe agonisante, il y a moyen de rire.
- Tout le monde a sa chance. Par exemple Daenerys qui a commencé la série à poil mariée de force à un sauvage par son propre frère, est aujourd'hui à la tête d'une armée de soldats qui lui font aveuglément confiance, sans doute parce qu'elle a pour rejetons trois charmants dragons en pleine croissance.
- Plus personne ne s'habille comme ça. Mais certains n'ont pas aussi bien porté le collant depuis Peter Pan.
- Si on est pas sûr que le bien triomphe à la fin, c'est juste parce que la vision du monde et de l'être humain n'y est pas manichéenne: il y a de sympathiques méchants, et des gentils qui finissent par craquer.
- En tout cas, au dernier épisode, ils ne devront pas faire de pirouette à la Lost, pour nous expliquer l'ours blanc et la fumée noire.
- Quelque soit le nombre de morts, on est certains qu'aucun expert ne va débarquer pour nous expliquer que c'est une entreprise familiale de New Jersey qui est la seule à fabriquer ces pointes de flèches.
- Si quelqu'un s'assied devant le feu ou sur une pierre pour raconter une histoire, on sait qu'on a quelques minutes devant soi pour faire autre chose.
- Il n'y a pas de surenchère d'effets spéciaux. On a donc pas l'impression d'être dans un dessin animé.
Et les personnages n'ont pas besoin de se peinturlurer en bleu pour parler une langue imaginaire.
Et la traditionnelle onzième raison:
Dans la saison 4, ils annoncent plus de morts et plus de sexe. Il y aura moins de chevaux du coup.
En conclusion Game of Thrones c'est un peu comme si Rome (autre série HBO) avait mangé un donjon avant de se faire manger par un dragon.
De l'Heroic Fantasy nourrie à la condition humaine.
En plus, la saison 4 c'est l'hiver, donc on peut le dire: Winter is ENFIN coming...
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