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2013-02-01

Religion Cathodique: Real Housewives & vrai désespoir.


De gauche à droite: Kim, Taylor, Lisa, Kyle, Adrienne et Camille.
Que se cache-t-il derrière les belles de façade?


En ce mois de février placé sous le signe des bons sentiments, il fallait bien commencer par du trash:

L'argent ne fait pas le bonheur, dit l'adage.
Par contre, ça fait peut faire une émission de télé:
"Real Housewives: Beverly Hills".
C'est Chérie 25, la chaîne qui avait tout pour qu'elles passent inaperçues, qui diffuse déjà la saison 2  de cette nouvelle franchise qui cartonne aux US.
Une bande de riches tigresses s'écharpent sur fond de ravalement de façade.
Doit-on fermer les yeux ou les écarquiller?
Doit-on en rire ou en pleurer?
La question reste entière, quelque part entre recherche anthropologique et absurde plastique, science fiction et chirurgie cosmique.
Générique...



La Grande Maison  sur les Collines:

Elles sont donc 6, désunies comme les doigts de la main.
Leur (presque) unique point commun: elles sont riches.
Elles vivent toutes dans un décor de série télévisée.
Elles ont grandit avec Dallas et surtout Dynasty, et en sont les "dignes héritières".
Crêpage brésilien au menu de chaque épisode.

Il a d'abord Kyle et Kim, les soeurs ennemies, toutes deux ex- enfants stars, qui font un peu penser à Paris et Nikki Hilton en plus brune et/ou plus âgée.
Et ce n'est pas un hasard: puisqu'elles sont les tantes des soeurs hôtelières.



Les gênes dominants de Kyle (XY).


Kyle Richards (ça ne s'invente pas) , qu'on a vu dans "La Petite Maison dans la Prairie", est mariée à un agent immobilier.
Logique.
Musclée et aussi dans ses paroles, entière comme Demi Moore au réveil.
Elle s'en fait beaucoup pour sa soeur aînée, qu'elle supporte dans tous les sens du terme.
Elle aurait pu jouer de ses réparties en Amanda dans "Melrose Place".


Kim sans (le) soutien des Kardashian.


Kim Richards,  ancienne guest de séries comme Magnum et Chips, est passé au jéroboam de champagne et aux amuse bouche.
Célibataire à plein temps, elle s'en sort comme elle peut, avec ses enfants et sans fortune.
Elle aurait pu jouer avec sa mâchoire inférieure en Sue Ellen  Ewing dans Dallas.


Ces deux là s'entendent comme chien et chat, c'est à dire avec toute l'affection intérieure et les poils de moustache teints qui se dressent à l'extérieur.
Les 2K de la série en font des tonnes quand il s'agit de s'écharper, mais dans le fond de leurs névroses, ce sont de loin les plus vivantes de la bande.

Oui, enfin, si on fait exception de la "vieille" amie de Kyle...


Le British Council de Lisa.


Lisa Vanderpump (oui oui),  qui est à l'humour pince sans ride ce que Bree Van  de Kamp est à la cuisine.
Elle est d'ailleurs mariée à un restaurateur.
L'anglaise agite ses boucles en entrée et distille ses vannes au dessert.
Entourée de ses chiens, Giggy le poméranien de poche et Cédric, le french gay boy toy, dont elle a le plus grand mal à se débarrasser, Lisa arbitre souvent avec flegme les disputes et compte les points sur le gazon  de Los Angeles.
Mais quand ça ne saigne pas assez, elle peut de temps en temps demander des balles neuves.
Elle aurait pu jouer de son accent british en Alexis Colby dans "Dynasty".


Belles de Jour:




Les moues du genou de Taylor.


Taylor Armstrong ne se fend pas la gueule (enfin pas tous les jours).
Elle qualifie elle même son mariage d'association et quand on voit la tête que lui fait son partenaire en soirée, on se dit qu'ils ne rigolent pas souvent.
Elle s'en est d'ailleurs séparée depuis et milite contre les violences conjugales.
Avant que celui-ci, cédant sous la pression médiatique, ne mette fin à ses jours.
Vrai drame télévisuel.
Cela dit, on aime quand elle l'ouvre, car Taylor (qui change de nom comme de chirurgien) fait surtout peur quand elle écoute.
Les yeux tirés, elle a la langue bien pendue.
Pas étonnant qu'elle refuse de se faire enlever les implants qu'elle a dans la bouche: c'est qu'on perçoit chez elle une sensibilité à  fleur de peau.
Elle aurait pu jouer de sa plastique en Donna Martin dans "Beverly Hills 90210" .



L'entreprise de démolition d'Adrienne.

Adrienne Maloof pratique la boxe thaï (je n'invente rien).
Redoutable femme d'affaires de famille, elle est sur tous les terrains.
Propriétaire d'une équipe de basket, de casinos, et d'un label, la famille Maloof ne chôme pas.
Et Adrienne semble au fond la seule de la bande qui n'a pas le temps de s'emmerder, et surtout d'emmerder les autres.
Si on excepte les rajoutes irisées qui lui donnent un air de sirène bling bling, elle a plutôt la tête sur les épaules.
Mais elle raccroche rarement les gants, surtout face à son chirurgien inesthétique de mari, dont elle a confirmé qu'elle se séparait l'été dernier.
Elle aurait pu jouer des poings en Angela Channing dans "Falcon Crest".



Les Malheurs de Camille.


Camille Grammer ne manque pas de vocabulaire.
Surtout quand il s'agît de jouer les vilain petit canard.
Camille a en effet une étrange manie: celle de la persécution.
Elle est persuadée que Kyle, son ennemie déclarée veut lui refiler la grippe aviaire.
L'empoisonner au brunch.
Evidemment, comme son mari Kelsey, acteur à Broadway n'est jamais là,  elle est sans défense.
Elle n'aime pas faire des histoires, mais aime bien en faire partie.
Elle aimerait bien que la Comtesse de Ségur écrive sa biographie.
Son mariage malheureux débouche en fin de première saison sur une séparation, mais elle fait front (plat).
Elle quitte aussi la série pour y revenir en guest plus tard.
Elle aurait pu jouer de ses glandes lacrymales en Valène Ewing  dans "Côte Ouest".



Getting Giggy with it?
(Doit-on en rire ou en pleurer?)


Bêtes de Fable?

On a beau suivre les filles de jet privé en soirée select, d'injections en invectives, et de déjeuners arrosés de fiel en dîners de gala dignes de Oops, on cherche désespérément  l'intérêt de cette mise en scène de l'opulente solitude mariée à une vacuité luxuriante.
Mais dans l'intervalle on est fasciné, hypnotisé par le mauvais goût des meubles et l'amertume des propos tenus.
Et on éprouve presque de la sympathie pour ces princesses aux haricots cuits vapeur.
Presque.
Si la morale de l'histoire c'est que l'argent ne fait  pas le bonheur, et que les milliardaires sont des femmes comme les autres, pour le coup, c'est un peu pauvre...



Lire la suite dans Les Quatres Saisons des Real Housewives of Beverly Hills.

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Merci à Benoît, qui m'a fait découvrir cet objet vétérinaire non identifié.