Magritte du Cinéma: Ce que vous n'avez pas vu, pas bu et surtout pas mangé.

Stéphane Custers se la pète grave aux Magritte (chose promise, chose due).

                                   Smoking Johanne Riss. Chemise Dior. Cernes maison.


Plus que quelques minutes avant le premier direct "descente des marches et blue carpet".
La nuit est à présent tombée sur l'immense verrière du Radisson Blu.
Les voitures de la cérémonie s'échauffent le moteur pour leur grand ballet.
Dans le lobby du palace, les célébrités légèrement "overdressed" pour un samedi soir à Bruxelles, banc de smokings et fourrure Martin Margiela, croisent les touristes moscovites.
Fanny prend la pause dans sa tenue très "Like a Widow".
Et au milieu de tout ça: Chantal Goya qui passe incognito en parka.
C'est ça aussi la Belgique.
Aucune trace cependant de "Nom de code: Dieu", qui n'est pas descendu dans le même hôtel.
La décontraction générale est contredite par les cigarettes qui se fument à la hâte à côté du tourniquet.
Petits échanges avec Jean-Pierre Dardenne et Jean-Luc Couchard sur la condition du fumeur au 21ème siècle.
Avec mes camarades complices nous embarquons dans les dernières navettes.
Destination: le Square.



C'est via une porte dérobée (un peu comme l'aurait fait Penelope Cruz) que nous pénétrons dans l'espace VIP.
Le Prince et la Princesse sont venus tôt.
Déjà en grande conversation avec Benoît Poelvoorde, François Damiens etc..
Julie Bernard n'ose pas se rapprocher du groupe.

Autant vous dire que je n'y avais même pas songé.
Par contre, étant donné que n'ai pas mangé depuis 136 heures, je me rue sur les ardoises à zakouski.

Et que je prends une coupette déjà bien méritée.

L'heure tourne.

Ma tête un tout petit peu aussi, vu que j'ai l'estomac vide.

Plus de champagne avant d'avoir mangé une choucroute , même revisitée.

Et ça tombe bien, en bas , dans la foule, il y en a quelques-unes.
Tout le petit 800 personnes rejoint progressivement sa place.

Nous, on reste "cachés".
On entend pas trop bien le speech d'Helena Noguerra sur l'écran plat, vu le monde autour.
Dans "les yeux noirs" de la belle, je lis un peu de trac et c'est bien naturel.
Les prix s'enchaînent.
On vient nous chercher.
Benoît cherche Christel Cornil pour la rassurer.
Dernière clope dehors avant l'effort.
Benoît prend l'air.
Toujours pas vu "Dieu".

Arrêt au stand Dior pour vérifier la carrosserie.
On prend place sur les mobylettes.
Annie Cordy: Qu'est ce que vous faites?
Moi: Des conneries.
Annie: Il n'y a que ça de vrai dans la vie: les conneries.
On prend tous la pause.

On démarre.
Le public est sympa.
Helena sourit.
Jaco est ravi.
Pour nous, c'est déjà fini.

On croise enfin JCVD.
Mais je veux voir si le reste se passe bien.
Retour au VIP où Edouard Baer commente en live.
Anne Coesens et Jonathan Zaccaï. Top.

Van Dormael peut ouvrir un autre musée Magritte.

Happening sur scène et légère confusion à l'arrivée du tour.

Commence une autre soirée, avec le bar à champagne pris-such a cliché-d'assaut.
Le stand de gaufres un peu moins, ça tombe bien, j'ai faim.
Je me transforme en hulk pique-assiette.
C'est triste mais c'est une question de vie ou de mort.

Thomas a l'air content, Philippe soulagé.
Les vedettes sont déjà en after ailleurs dans une soirée privée.
Moi, je reçois les compliments et les "critiques bienveillantes".
Il y a trop de monde.
Pas moyen de vraiment parler.
Ou de parler vraiment.
Je décide de donc danser avec Anna et Clément.
Trois Michael Jackson à la suite plus tard, suis déjà fatigué mais Charlie et Tania me kidnappent.

Passage éclair à la soirée "en petit comité" chez un particulier, donc.
Je retrouve Yannick et Claire.
Helena est encore là.
Mais, comme d'hab, au milieu des célébrités, je la ferme.
Mes amis m'emmènent dans leur "Magrittemobile" .

Un petit coca et un doigt de debriefing en guise de nightcap.

Demain, on se lève tôt pour le petit dej.
Tant mieux, ça tombe bien, j'ai toujours la dalle...