Oui, oui, c'est bien l'album du MOI.
Parce que TELEX c'est ce que chacun de nous voudrait pouvoir sortir de son orgue bontempi.
Sauf que ce n'est pas si simple, évidement.
Bon, tant pis....
Reste à (re)découvrir les joies du minimalisme plus qu'inspiré des ces trois pieds nickelés de l'électro, qui à une époque, je vous le rappelle au cas où, donnèrent un grand coup de pied dans la fourmilière de l'institution "Eurovision", avec le titre éponyme. Ils repartirent avec sous le bras, non pas le trophée, qu'il laissèrent très sportivement à Johnny Logan, mais avec une expression devenue culte en Belgique: "Belgium, one point".
Fameux cru que cette année 1980, puisqu'elle nous légua en sus "Le Papa Pingouin", qu'on a entendu récemment à la radio dans sa version très "un oiseau, un enfant, une chèvre...". Scary.
Mais je m'égare. Quoique. Car depuis toujours, TELEX est adepte lui aussi des "cover".
Et leur dernier "opus" (j'adore ce mot très "je présente le top album avec un gel fixation forte si je veux") ne déroge pas à la règle.
Outre le premier extrait "On the road again" (clip à voir absolument) on y trouve "Jailhouse Rock", "la Bamba" mais surtout une autre histoire d'amour entre la Belgique et l'Eurovision: "J'aime la vie", seule victoire à ce jour, chantée en son temps par une ado (15 ans selon les organisateurs, 13 selon la police): Sandra Kim.
Il faut expliquer aux non-belges que Sandra est rentrée dans le patrimoine oral et immatériel reconnu par l'Unesco, en se glissant parmis un groupe de Gilles de Binche.
Les Gilles de Binche? Un carnaval qui ressemble aux follies bergères mais en beaucoup moins nu.
Bref, si vous avez eu 20 ans entre 1980 et 2006, découvrez d'urgence l'album "How do you dance ?" , et (re)écoutez tous les autres tubes néon conservateurs, dont "Moscow Discow ", concoctés par Marc Moulin, Michel Moers et Dan Lacksman, qui nous prouvent une fois de plus que non seulement les vrais playmobils ne meurent jamais, mais qu'ils ne perdent pas leurs cheveux...
TELEX, "How do you dance", chez EMI.